Objectif : Améliorer le fonctionnement des universités en leur accordant d’avantage d’autonomie de gestion.
1. Description de la mesure :
Attribuer une latitude en termes d’autonomie de gestion à deux universités tests avec :
- Élection du recteur parmi les enseignants plutôt que désignation par la tutelle ;
- Autonomie budgétaire et financière : Maîtrise du budget de l’établissement et contrôle sur les dépenses des œuvres universitaires (mais pas de décision sur les droits d’entrée) ;
- Autonomie de choix d’une stratégie de développement ;
- Autonomie dans la politique ressources humaines ;
- Un plus grand contrôle sur la gestion du parc immobilier ;
- La mise en place d’un audit interne ;
- Réforme de la gestion des œuvres universitaires pour ces deux universités ;
- Mise en place d’un conseil d’administration où seront présents des représentants des enseignants et des étudiants ainsi que des représentants du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des collectivités locales.
2. Justificatif de la mesure et impact attendu :
L’université algérienne souffre de divers maux et accuse un retard certain non seulement par rapport aux pays développés mais également par rapport à nombre de pays émergents, et pour preuve aucune université du pays n’est présente dans les classements internationaux des universités, notamment le classement de Shanghai qui regroupe 500 universités des 5 continents.
L’université algérienne souffre d’un manque d’initiative, et l’inertie que vit le secteur de l’enseignement supérieur prive le pays de plusieurs milliers de chercheurs algériens qui se trouvent à l’étranger.
L’une des raisons principales de cette réalité est la centralisation excessive des prises de décision. L’autonomie des universités permettra de prendre les décisions sur le terrain des opérations, en contact avec la réalité du terrain. Les conseils d’administration des universités, représentatifs de toutes les parties prenantes, permettront la prise de décisions concertées et adaptées aux enjeux et défis que le conseil se serait assignés, dans le respect bien entendu de la mission de service public de l’université.
3. Institutions en charge de la mise en œuvre :
Deux universités pilotes, ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique..