Ce chantier se propose ainsi de tracer des pistes innovantes en matière d’architecture de l’enseignement, afin de réduire les sources d’échec, de redoublement, de faible performance des élèves[1], et de mieux tenir compte des souhaits des étudiants tout au long de leur vie scolaire.
- Mieux orienter les élèves tout au long de leur vie scolaire (information, conseils et suivi, etc.), leur donner plus de liberté dans le choix de leur orientation et de leur établissement (enseignement post bac notamment).
- Organiser des forums des métiers avec des professionnels expérimentés, des jeunes diplômés venant d’entrer en poste, des professionnels des ressources humaines, des entreprises.
- Créer un site Internet consacré à l’orientation des élèves : filières à travers le territoire, conditions d’admission et débouchés potentiels : types de métiers, les entreprises qui recrutent, etc.
- Supprimer la limite de deux ans pour la validité du Bac qui est un handicap majeur pour l’établissement de ces passerelles et pour la mobilité des étudiants entre filières
- Une meilleure orientation entre les filières techniques et tertiaires, entre l’enseignement général et l’enseignement professionnel :
- Revaloriser la formation professionnelle et technique pour que le choix de ces filières ne soit pas perçu comme une seconde voie ;
- sensibiliser les élèves très tôt dans leur scolarité aux technologies et métiers techniques (campagne de sensibilisation auprès des parents et des élèves sur les opportunités professionnels offertes par l’enseignement technique/professionnel).
- Accroître fortement la qualité des enseignements professionnels et l’articulation avec le monde du travail et ouvrir de vrais débouchés en formation professionnelle des la fin du collège a ceux qui ne souhaitent ou ne peuvent pas continuer leurs études
- Permettre des passerelles entre les diplômes professionnels et les universités technologiques et à une proportion moindre avec les universités « généralistes », pour rendre le parcours des étudiants plus flexible, leurs ouvrir de nouvelles opportunités
- Laisser les élèves libres de postuler à l’université de leurs choix
- Mettre fin à l’affectation administration des élèves aux universités
- ouvrir 50% des effectifs de toute université à des étudiants de toutes les wilayas du pays
- Renforcer une architecture pyramidale des universités :
- des universités régionales spécialisées en licences de qualité qui pourvoiront les grandes universités de taille nationale en étudiants bien formes pour les masters ; pour cela, il faut mettre en place des critères stricts pour l’accréditation des masters par le Ministère de l’enseignement supérieur ;
- concentrer les moyens matériels et pédagogiques aux différents paliers d’enseignement afin d’éviter un saupoudrage inefficace : ainsi, l’ouverture d’un master dans une université sera conditionne a l’existence d’un potentiel en termes de nombre d’étudiants et de réels débouches professionnels (académiques ou en entreprise)
- Rendre le parcours universitaire plus sélectif :
- Limiter l’entrée à l’université : Inscrire une majorité d’élèves en formation professionnelle/technique à la fin du lycée plutôt qu’en université
- Accorder l’autonomie de recrutement des élèves aux universités[2] : choix des élèves sur dossiers, avec entretien oral.
- Opérer une réelle sélection dans le parcourt LMD pour le passage à chaque niveau
- Flexibiliser les parcours entre le monde professionnel et le monde académique en autorisant l’inscription en licence /master professionnel après quelques années d’expériences professionnelles probantes.
- Renforcer les liens entre le monde professionnel (organismes et entreprises publiques ou privés) et le monde académique en incitant à la mise en place de programmes de stage pratiques pour les étudiants des universités, écoles spécialisées et autres organismes de formation.
- Mettre en place un système élitiste et méritocratique en créant des filières d’excellence dans toutes les disciplines, avec une forte sélection et des enseignements plus exigeants.