Objectif : Compléter l’acquisition des compétences universitaires par des compétences en « soft skills », indispensables pour une entrée réussie sur le marché du travail.
1. Description de la mesure :
La mesure consiste à :
(i) passer des conventions entre les universités publiques et les écoles spécialisées qui dispensent des formations reconnues sur le marche du travail et aménager les cursus universitaires pour permettre aux étudiants de l’université en fin de cycles (licence ou mastère) et aux diplômés récents (moins de douze mois) de bénéficier de cycles courts de formations en « soft skills » (langues, communication écrite et orale, développement personnel, préparation de CVs, cours de gestion de base, entretiens, bilan de compétences, etc.) ou formations techniques diplômantes (MBA, expertise comptable, certifications informatiques type Windows ou Cisco, etc..) ;
(ii) mettre en place des dispositifs de financement pour les étudiants suivant ces cursus, actuellement hors de portée financière de la plupart d’entre eux :
- un chèque-formation couvrant les couts du socle minimal de compétences complémentaires en « soft skills » (socle à définir en concertation entre le Ministère de l’enseignement supérieur et les entreprises publiques et privées) ;
- un prêt bancaire bonifié pour les jeunes éligibles qui souhaitent aller au-delà de ce socle minimal en suivant des formations diplomantes très recherchées sur le marché du travail, notamment dans les écoles partenaires d’organismes internationaux réputés.
(iii) assurer que les écoles et instituts prives conventionnés avec les universités dispensent des formations reconnues par le marche du travail (représenté par des entreprises publiques et privées, dont des entreprises étrangères) et soient accrédités par le Ministère de la formation professionnelle (ou le Ministère de l’enseignement supérieur à terme).
A terme, ces formations seront intégrées dans le cursus des Universités, notamment les premiers et les deuxièmes cycles tandis que le dispositif sera ouvert à des publics plus larges (étudiants de la formation professionnelle, demandeurs d’emplois, entrepreneurs, salaries en congé-formation).
2. Justificatif de la mesure et impact attendu :
La formation universitaire ne propose pas, dans ses cursus, les formations en « soft skills » nécessaires pour une entrée réussie dans la vie professionnelle. Les universités ne se prêtant pas à une introduction rapide de ces enseignement, la mesure propose de permettre l’accès d’un maximum d’étudiants en fin de cursus ou récemment diplômés aux nombreuses formations en écoles privées tournées vers le marché de l’emploi et reconnues, par des conventions entre les universités et ces établissements et un soutien financier aux étudiants. L’impact attendu est d’augmenter les chances des étudiants de trouver rapidement un emploi, de les rendre rapidement opérationnels en entreprise et de leur transmettre les bases des réquisits du monde professionnel (attitude, professionnalisme).
3. Institutions en charge de la mise en œuvre :
Ministère de l’enseignement supérieur, Ministère de la Formation Professionnelle, banques partenaires, établissements de formation privés (actuellement accrédités par le Ministère de la Formation Professionnelle) et organisations patronales..